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Les recueils dégénérescents du Ménestrel.

Les recueils dégénérescents du Ménestrel.
23 décembre 2006

Hum...

"Hell" arrive...

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22 décembre 2006

Samedi soir, nouvelle nuit avec "Hell".

Il y a à peine deux heures, "Hell" m'a proposé de nous revoir. Voilà qui m'ôte une épine du pied, puisque je n'osais pas lui demander. Au planning, verre entre amis, puis blablatage de tout et de rien, comme la première fois je pense.

Mais j'espère secrètement que la tendresse s'installera à nouveau entre nous. Pourvu qu'il n'y ait pas de blocage, d'hésitation, et que tout se passera naturellement, comme lundi soir. Je veux pouvoir me sentir à l'abris de tout, et profiter de ses bras, de ses seins dans mon dos, de son souffle sur ma nuque. Avoir l'impression que le temps s'est arrêté.
Mais j'apréhende un peu. J'ai peur que la magie du premier rendez-vous disparaisse, peur que ça se transforme en une espèce de routine. Et pourtant, ce n'est que notre deuxième rencard. Mais peut-être est-elle une magicienne qui saura faire en sorte que tout se déroulera à merveille. Je l'espère en tout cas. En réalité, j'espère plus encore que lundi soir.

Vivement samedi soir, vivement ses bras...

21 décembre 2006

Recueil deuxième.

Je ne sais plus où donner de la tête. Je suis pris d'envies de tendresse, de délicatesse, de douceur, mais je ne sais comment les assouvir. "Hell" m'en a donné, mais est-ce que ça va se reproduire ? Elle aussi m'en a donné, mais elle ne veut plus de moi. Et j'aimerai qu'elle aussi m'en donne, mais elle est trop loin.

Trois filles différentes, trois envies différentes. Trois personnalités différentes, trois réconforts différents. La première me donnait de l'amour, la deuxième me donne de l'attention, la troisième m'a donné de la tendresse et de la compréhension, sans me juger.
En fait, ces trois femmes représentent la femme que je recherche: amoureuse, attentive, tendre. Mais voilà, ces trois choses sont réparties dans trois corps différents. Je vais finir par devenir fou je crois avec tout ça. Car je cherche un moyen de regrouper tout ça dans un même et unique corps, mais c'est impossible. Il va falloir que je me lance dans la génétique, pour mélanger leur ADN et obtenir ce que je veux, je ne vois pas d'autre solution. Mais quel sera le résultat ? De ces expériences, n'en naîtra-t-il pas une monstruosité difforme, sans émotions, sans personnalité ? Je suis vraiment face à un gros dilemme...

Il n'y a pas à dire, j'aurai aimé être un animal...

20 décembre 2006

Une nuit avec "Hell".

Un texto qui me dit qu'on se retrouve plus tôt. Je m'empresse de rassembler mes effets personnels, j'essaie d'être présentable pour ce premier verre. Sur le chemin, du Rammstein dans les oreilles, pressant le pas.
Arrivé à la gare: putain de machine qui fonctionne pas, obligé d'en utiliser une autre... Trois minutes pour prendre mon billet, et ce distributeur qui me refuse ma carte. Le sésame en main, une foulée rapide, et me voici dans le train qui m'emmène jusqu'à "Hell", que je connais à peine. Injoignable, où dois-je la rejoindre, toujours au même endroit, où est-ce qu'il y a eu un changement de planning ? Pendant un temps, j'ai senti le plan qui tombait à l'eau...

Sortie du métro, je passe sous ses yeux, qui sont concentrés sur sa cigarette. Je feins d'être perdu en laissant un message sur son téléphone en prononçant bien fort son prénom, et nous voilà partis à la recherche d'un pub.
Quelques vocalises sur le "Highlander", et voilà que nous entrons. Cigarettes, bière et Coca. Racontage de vie, de déceptions. L'heure tourne. Rapprochement, une phrase qui cingle à mes oreilles qui déclanche un coup de chaud qui passe inaperçu et qui se traduit par un froid pénètrant en moi. "On va chez toi alors ?" Et nous voilà repartis pour le métro, dans le froid parisien.
Gare de l'est, train attrapé de justesse: à croire que la SNCF aime jouer avec mes nerfs.

Arrivée à minuit et quart. Enfin au chaud, chez moi. Consultation de mails à la recherche d'un numéro de téléphone, qui se soldera par un échec. Roulage de clope, posage dans le canapé, à triper sur Le Miracle de l'Amour. Pathétisme inside à 200%. "Hell" a froid, donc direction le lit, avec au programme un visionnage de DVD.
Calin devant les images, doigts qui s'entremêlent. Fin du film, l'heure de dormir. Et là, la tendresse s'installe. Calins, carresses pleines de tendresse: je n'imaginais pas qu'"Hell" puisse être ainsi. Agréable surprise donc. Quelques explications, toujours dans les bras l'un de l'autre, racontage de vie, toujours dans les bras l'un de l'autre, et la deuxième vague de tendresse arrive. Une seule envie: celle de rester éveillé afin de profiter au maximum. Et ce sera le cas. Puis je me suis endormi dans ses bras, en ayant la sensation d'être protégé de tout.
7 heures 30: intrusion de ma mère dans la chambre, qui ne s'aperçoit pas de sa présence.

On ouvre les yeux au même moment, et l'heure est déjà assez avancée. Mais pas assez pour refouler ces envies de tendresse. Quel agréable réveil. "Hell" me regarde intensément parfois: que se passe-t-il dans sa tête ? Je n'en sais rien. Je le saurais peut-être un jour...ou pas. Mais cela n'a que peu d'importance: l'envie de profiter est toujours présente.
L'heure fatidique arrive, "Hell" doit prendre son train. Sur le trajet, on est peu locace. Pour ma part, c'est parce que je ne voulais pas la voir repartir si vite.
Arrivée à la gare, passage de portique, et voilà qu'"Hell" s'éloigne sur le quai, me laissant seul, mais avec le sourire.

Ah, que c'était bon ces moments avec "Hell", et j'espère qu'il y en aura d'autres.

Merci à toi.

18 décembre 2006

Recueil premier.

Alors que Noël approche à grands pas, mon esprit se perd dans d'innombrables chemins tous plus tristes les uns que les autres. Passé, présent, futur...tous confondus. Comment discerner ces trois repères temporels ?

Solution première: me référencer aux évènements vécus, afin d'identifier le passé. Me référencer à ce que je fais actuellement, pour identifier le présent. Me référencer à ce que je n'ai jamais vécu, afin d'identifier le futur.

Solution deuxième: tenter de raisonner mon esprit, de lui faire comprendre que tout ceci n'est qu'une mauvaise passe à traverser, et que tout rentrera dans l'ordre sous peu.

Solution troisième: ne rien faire, et plonger un peu plus dans la tristesse.

J'ai beau réfléchir, afin de savoir quelle solution est la meilleure, mais je ne trouve pas. La première me semble tout à fait impossible: j'ai l'esprit trop embrouillé pour réussir à faire un tri. La deuxième semble appropriée, mais combien de temps cette mauvaise passe va-t-elle durer ? Quant à la troisième, c'est celle que j'applique en ce moment même, en espèrant qu'une main châritable se tendra vers moi, pour me tirer de ce puits de tristesse, de sombre pensées et d'envies morbides.
Pourtant, qui serait capable de me sortir de tout cela ? Comme toujours, j'ai beau cherché, mais je ne trouve pas. J'en viens à croire que que je suis bel et bien seul dans ce maëstrom cérébral qui grandit un peu plus chaque jour.
Vivement qu'un soleil vienne réchauffer mon coeur...

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18 décembre 2006

Le commencement.

Parce que tout a un commencement, parce que tout a un premier souffle, mais aussi parce que tout a une première larme...

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Les recueils dégénérescents du Ménestrel.
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